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Compostelle Semaine 1 : Le Puy-en-Velay / Saint Come d'Olt

Publié le par Jean Paquet

Compostelle Semaine 1 :  Le Puy-en-Velay / Saint Come d'Olt
Récit quotidien des aventures, des expériences, des rencontres et des réflexions de deux pèlerins (Hélène et Jean) sur la via Podiensis, puis le Camino Francés

 

J 0 Dimanche 14 août :

Départ en train de Lyon, destination le Puy-en-Velay. Passage à la sacristie de la cathédrale pour obtenir notre crédentiale. Installation pour la nuit au "Relais du Pélerin" près de la cathédrale. Visite de la ville du Puy. 

La crédenciale, est un carnet au nom du pèlerin, qui lui permet de collecter les tampons de ses étapes vers Saint Jacques de Compostelle. 

Un peu d’histoire

Au Moyen-Age, les sauf-conduits établis par l’Eglise, les Seigneurs ou les tribunaux, permettaient aux pèlerins de trouver le gîte et d’être exonérés de certaines taxes de passage.

Les crédenciales actuelles reprennent parfois une recommandation (ou texte d’acréditation) dans le même esprit.

« Le Président de l’Association a l’honneur de recommander à toutes les Autorités religieuses et civiles, ainsi qu’aux Autorités militaires de la gendarmerie, ce pèlerin qui entreprend vers Compostelle la traditionnelle pérégrination, à la manière des anciens pèlerins, et leur demande de bien vouloir lui prêter aide et assistance en cas de besoin ».

A quoi sert la crédenciale ?

En France, la crédenciale est obligatoire pour accéder aux gîtes associatifs. En Espagne, elle permet l’accès aux auberges municipales ou associatives, moins chères que les auberges privées.

A notre arrivée à Compostelle, nous pourrons obtenir notre « diplôme de pèlerin » (la Compostela) à condition de présenter les tampons des 100 derniers kilomètres sur notre passeport de pèlerin.

Nous arrivons au Puy en début d'après-midi, sous un soleil de plomb. 


L'agglomération du Puy dont le nom vient du latin podium culmine à 638 m d'altitude. Au fil des siècles l'agglomération s'est construite autour de son florilège d'éperons  insolites : le pain de sucre d'Aiguilhe et sa Chapelle Saint Michel, le rocher Corneille coiffé d'une statue monumentale de la vierge et le mamelon urbain de la cité épiscopale. Comme autant de marchepieds vers le divin, ces promontoire tendus vers le ciel semblent vouloir rapprocher les hommes de Dieu, et insuffler à la cité son urbanisation verticale. Perchée, la ville haute, se concentre autour du sanctuaire de Notre-Dame de l'Annonciation. Bien avant la naissance du « Saint-Jacques », dès le cinquième siècle la cité constituait  déjà un centre de pèlerinage  dédiée à la vierge. 

Aujourd'hui la ville du Puy est en effervescence en effet nous sommes le dernier jour des fêtes du Jubilé et la veille de la grande procession de la Vierge Noire. Impossible de faire plus de quelques pas en ville sans rencontrer des chorales chrétiennes, des curés en soutane accompagnant les pèlerins de leur paroisse. En tout 15 000 pèlerins sont attendus demain.


Visite de la cathédrale qui fut bâtie au XIIe siècle sur un promontoire volcanique, au pied du rocher Corneille. De style roman, la cathédrale construite en pierre volcanique a subi une forte influence byzantine. Caractéristique unique l'entrée se fait par un escalier monumental qui arrive au choeur de la nef, face à la superbe statue de la Vierge Noire.


La Vierge Noire mesurait environ 72 cm, taillée probablement dans du cèdre et recouverte d’une toile marouflée. Elle fut brûlée à la révolution, le 8 juin 1794. Ses membres ne sont pas apparents et elle affecte la figure d’un triangle, par sa robe qui la ceint au col et s’évase sans un pli jusqu’aux pieds. L’étoffe est décorée de ceps de vigne et d’épis de blé (allégories du pain et du vin eucharistiques), et laisse passer, au niveau de l’ombilic, la tête de l’Enfant, aussi somptueusement couronnée que celle de sa mère. La statue actuelle est une copie exposée sur le maître-autel. Elle est portée en procession le 15 août, fête de l'Assomption. 


Nous nous installons au Gîte des pèlerins de Saint-Jacques où nous sommes très bien accueillis par des hospitaliers.


Visite du baptistère Saint-Jean qui est exceptionnellement ouvert à l'occasion du Jubilé. 


Visite de La Chapelle des Pénitents, la confrérie des Pénitents du Puy est encore très active. Nous y voyons une impressionnante collection des instruments de la Passion.


Déambulation dans la ville haute et repérage du début du chemin pour demain matin. 


Dîner au gîte des pèlerins (nous avons apporté nos plats cuisinés à réchauffer au micro-onde).


Le soir grande procession aux flambeaux, depuis la ville basse jusqu'au pied de la cathédrale. Cette procession de plusieurs milliers de personnes est très impressionnante. Elle s'étend à perte de vue. Des chants à la gloire de Marie sont entonnés par les prêtres et repris par la foule. Arrivés devant la cathédrale qui ne peut contenir toute cette foule, la statue de la Vierge a été sortie et mise en majesté. Des prières sont récitées, le Salve Regina est entonné avec tous les flambeaux levés et un discours du Cardinal clôture la cérémonie. 


 

J 1 Lundi 15 août : du Puy-en-Velay à Montbonnet  16 km

6h Réveil, 6h30 petit-déjeuner que nous terminons en chantant l'hymne des Pèlerins "Ultreia" que nous vous expliquerons dans un prochain article. 


7h à la cathédrale grande messe de L'Assomption, suivie de la bénédiction des pèlerins face à la statue de Saint-Jacques. Le prêtre offre à chacun un médaille, le texte de la bénédiction, un chapelet et un Evangile. La moyenne quotidienne est actuellement de 150 pèlerins qui partent du Puy. Ce matin nous sommes 240! Des problèmes de logement sont à anticiper, nous profiterons de la pause pique-nique pour faire plus de réservations pour les prochaines étapes. 


Nous sortons de la cathédrale par l'escalier monumental, et nous nous retrouvons sur le fameux Camino ou Chemin des Étoiles ou Chemin de Compostelle. Au minimum 1522 km nous attendent.


Un rapide arrêt à la boulangerie nous permettra de faire les emplettes pour ce midi. Nous choisissons la spécialité locale : la quiche aux lentilles vertes du Puy.


Le chemin commence par un bon raidillon, puis se poursuit le long de la magnifique vallée de la Dolaison, le soleil est de plomb. La traversée d'une petite forêt est très rafraîchissante.

Nous faisons le chemin en compagnie de nombreux pèlerins, qui souffrent également de la forte chaleur. 

Nous visitons en route une jolie chapelle dédiée à St Roch le saint patron des pèlerins, et arrivons à Montbonnet vers 15h30. Installation au gîte la Grange, et après une bonne douche nous allons chercher du fromage aux artisons une spécialité locale. Super dîner avec les produits locaux et nuit au gît La Grange .

 

J 2 Mardi 16 août : de Montbonnet à Sauges 25,5 km 

Départ 8h pour 10h de marche avec dès le départ une bonne grimpette pour arriver à l'un des villages au nom bien français " Le Chier" nous n'osons pas demander comment s'appellent les habitants. Puis une longue et vertigineuse descente nous amène à Saint-Privat d'allier et ensuite à Monistrol d'Allier ou de nombreux pélerins terminent leur journée en profitant de la plage. Pour nous une montée bien raide de plus de 400 mètres de dénivelé et 12 km de marche nous séparent encore de Sauges. Le temps se couvre, les nuages deviennent menaçants, et le tonnerre gronde au loin. 4km avant Sauges nous essuyons un bel orage de grêle. Logement et dîner au chalet du pèlerin. Soirée très conviviale autour d'une tartiflette et d'un succulent fromages blanc battu avec crème,vergeoise et canelle. 

J3 Mercredi 17 août : de Sauges à Lajo 19 km

Visite de l'église Saint Benilde, nous n'avons pas le temps de visiter le musée de la bête du Gevaudan (Sauges prétend être la capitale du Gevaudan). Sauges est également célèbre pour ses championnats d'Europe de sculpture sur bois à la tronçonneuse, et festival celtique. 

Belle journée très ensoleillée jusque vers 15h ou le ciel se couvre et 16h alors que nous sommes encore à 4 km de notre destination éclate un énorme orage avec grêle. La providence divine mets sur la piste en terre où nous sommes une camionnette d'un couple ramasseurs de framboises en forêt qui nous propose très gentilment de nous déposer à Lajo. Nous acceptons avec joie cette invitation inespérée. Arrivée au très beau village de Lajo, où nous sommes accueillis par Rachael qui tiens le gîte "les bouleaux nains" et une énorme exploitation agricole de production de viande bovine. Le gîte est super, nous partageons une chambre de 4 lits dans une ancienne grange très bien restaurée. Le repas est pantagruélique charcuteries de la ferme, quiche lorraine, salade, ragoût de veau de la ferme (élevé sous la mère), haricots verts du jardin, grand plateau de fromages, tarte aux myrtilles. 

J 4 Jeudi 18 août : de Lajo à Aumont-Aubrac  23 km

Nous quittons avec regret cette merveilleuse étape de L'ajout, sous un temps très gris. 4km sur un sentier forestier nous permettent  de rejoindre le Chemin de Compostelle. Le temps reste totalement bouché jusque vers 11h, puis s'éclaircit progressivement, il se recouvrira juste avant notre arrivée en terre d'Aubrac, au milieu de nombreux pâturages avec les fameuses vaches Aubrac. Installation au gîte "Chemin faisant" dîner dans le restaurant Prunière qui existe depuis 1878 et dont le mobilier et la décoration sont d'époques. Les plats sont du terroir : saucisse et aligot. Hélas cela n'est pas vraiment un restaurant gastronomique pour fêter la Sainte Hélène!

J 5 Vendredi 19 août : de Aumont-Aubrac à Montgros  23,5 km

Achats pour le pique-nique puis départ à 8 heures température de 9°C et brume très épaisse. Dès 9h le soleil perce et devient très brillant. Nous cheminons sur le superbe plateau d'Aubrac, nous traversons des villages aux maisons en pierre de granit et toits de lauzes. Les fameuses vaches Aubrac sont omniprésentes avec leur robe brun roux assez claire et leur maquillage aux yeux. À la croisée de deux chemins, une dame est installée avec une glacière, elle offre gracieusement à tous les pèlerins un verre de menthe à l'eau. Comme d'habitude nous rencontrons sur le chemin de nombreux pèlerins que nous croisons depuis le Puy et que nous commençons à connaître. La plupart des pèlerins ne marchent que une ou deux semaines. A ce jour nous n'avons rencontré que deux personnes qui, comme nous, partent pour Santiago. Dîner et logement au gîte la Maison de Rosalie à Montgros.

J6 Samedi 20 août : de Montgros à Saint-Chely d'Aubrac  20 km

Départ de Montgros à 8h30. Il fait seulement 12°C, le ciel est totalement bouché, d'ailleurs nous ne verrons jamais le soleil de la journée. Il tombe une pluie fine. En moins d'une heure nous arrivons au charmant petit village de Nasbinals sous une pluie devenue très intense. Les habitations lovées autour de l'église donnent au village un caractère chaleureux et accueillant où il fait très probablement bon vivre, mais sous la pluie tout est bien triste.

Histoire de Nasbinals : Les premières communautés chrétiennes remontent au VIIème siècle avec l'évangélisation par Grégoire de Tours qui souhaitait mettre un terme aux rites païens pratiqués au lac de Saint Andéol près du mont "Hélanus". Les premières églises de Marchastel et Nasbinals furent construites à ce moment là.
Après 951, nombreux sont les pèlerins qui suivent les pas de l'évêque Godescalc, premier français à parcourir le chemin du Puy en Velay à Conques. Dans ce mouvement, on connaît le rôle déterminant joué par les ordres monastiques. Autour des abbayes mères, se multiplient fondations et prieurés d'où se développent les voies qui permettent l'essor du pèlerinage et autour desquels se dessine le noyaux des bourgs actuels.
Au début du 11° siècle, un prieuré autour de l'église de Nasbinals témoigne d'une communauté villageoise.
En 1074, les moines de St Victor de Marseille firent éclore la robuste église de style roman devenant un de leurs prieurés qui offrait un abri sûr aux pèlerins avant de franchir le plateau et rejoindre Aubrac.
En 1135, le prieuré est rattaché à la Dômerie d'Aubrac et ce jusqu'à la Révolution.
L'église Sainte Marie de Nasbinals est un des fleurons de l'art roman en Aubrac. Elle est remarquable par la polychromie de ses matériaux, son clocher octogonal et la voûte de la nef en ogive.
Nous achetons le pique-nique pour ce midi, visitons cette superbe église romane et couverts de nos capes de pluie nous entamons les 9km de marche qui étaient les plus redoutés des pèlerins du moyen âge. Pendant environ 1km nous montons à travers la forêt avant de nous retrouver sur le haut plateau désertique de l'Aubrac. Le vent cinglant et la pluie battante mêlée de grêle nous donnent une idée des souffrances endurées par les pèlerins en hiver. Ce passage du Camino est l'un des plus beaux, et des plus sauvages, il est classé au patrimoine mondial de l'humanité, mais en pluie et brouillard nous n'en percevrons pas toute la beauté. A la sortie de ce plateau une éclaircie nous permet de découvrir le paysage au point dit "le bout de l'enfer" pour les pèlerins c'est le moment où le paysage s'ouvre sur la vallée du Lot et où s'annonce un chemin plus facile dans une météo plus clémente. Notre descente vers le village d'Aubrac se poursuit sous la pluie. Lors de notre arrivée le brouillard est tel que nous devinons à peine l'énorme Eglise Notre Dame des Pauvres et la tour des anglais (vestiges de la dômerie). 

La domerie d'Aubrac, également appelé hôpital d'Aubrac, est un ancien monastère 
fondé entre 1108 et 1125 par l'abbaye de Conques à l'initiative d'Adalard, elle échappe rapidement au contrôle du monastère et devient au cours des siècles suivants un acteur politique et économique de premier plan dans la région. Outre sa fonction d'accueil des malades et des indigents l'hôpital est une étape importante sur la via Podiensis.  Il accueille jusqu'à 500 pèlerins. Les religieux sont dépossédés de leur biens en 1791, au cours de la Révolution. Le monastère est abandonné et la plupart de ses bâtiments disparaissent pendant les décennies qui suivent. Aujourd'hui seule l'église et une tour demeure.

Compte-tenu de la pluie persistante, et du froid, nous décidons de garder notre pique-nique pour demain et de prendre une soupe paysanne bien chaude et une assiette de fromages dans la salle chauffée de la Maison d'Aubrac.

Nous quittons Aubrac à 1 300 mètres d'altitude et, en 8 kilomètres, nous arrivons à Saint-Chély-d'Aubrac à 800 mètres d'altitude (descente vers la vallée du Lot dans une forêt de hêtres et de châtaigniers). La pluie a enfin cessé peu après notre départ d'Aubrac.  


Dîner et logement au Relais Saint-Jacques à Saint-Chely d'Aubrac.

 

 

J 7 dimanche 21 août : de Saint-Chely à Saint-Côme d'Olt  16 km

Nous quittons Saint Chely avec une température presque hivernale de 12 degrés. Nous abandonnons le pays des « Boraldes » (nom donné aux cours d'eau qui descendent de l'Aubrac) pour rejoindre plus bas la vallée du Lot 

Nous  passons le pont des pèlerins de Saint-Chely et cheminons vaillamment dans une magnifique hêtraie, nous empruntons la voie romaine qui reliait Lyon à Bordeaux, jusqu'à L'estrade (la route en occitan) où nous trouvons du réconfort dans l'ancien four banal, avec du café et du thé qui ont été déposés à l'attention des pèlerins. Cette halte nous permet de retrouver de nombreux pèlerins qui sont sur le chemin avec nous depuis Le Puy en Velay. Encore quelques kilomètres d'effort et nous quittons les pentes de l'Aubrac pour un cheminement plus facile dans la douceur de la vallée du Lot.  L'altitude baissant le chêne remplace le hêtre. Nous découvrons les énormes bâtiments du Couvent de Malet, tenu par des Ursulines où nous avons réservé une chambre pour profiter du calme de ce très beau lieu. Ce très ancien couvent a été très bien restauré et transformé en hôtel / gîte pour accueillir les pèlerins. Il ne reste qu'une quinzaine de religieuses très âgées, mais qui continuent à animer les vêpres,complies... Auxquels elles invitent les visiteurs. Nous serons gâtés avec une excellente paella pour le dîner. Nous assisterons ensuite aux complies qui ont lieu en plein air,dans le parc,face à la statue de la vierge. 

Le village de Saint-Côme d'Olt est classé parmi « les plus beaux villages de France ». C'est l'ancienne appellation du Lot qui a donné son nom au pays d'Olt. Du passé, le pays d'Olt a conservé les vestiges de nombreux ponts jetés au dessus du Lot pour faciliter le passage des pèlerins.

 

 

 

 

 

 

 

Compostelle Semaine 1 :  Le Puy-en-Velay / Saint Come d'Olt
Compostelle Semaine 1 :  Le Puy-en-Velay / Saint Come d'Olt
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Compostelle Semaine 1 :  Le Puy-en-Velay / Saint Come d'Olt
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G
Toujours sur le chemin cela donne envie de partir.<br /> Merci pour ce partage <br /> Anne
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D
Merci pour ce vivant témoignage qui nous permet de faire le chemin avec vous confortablement assis devant notre petit écran, un pastis à la main sous le ciel d'Azur !<br /> Toute notre admiration pour votre courage et votre persévérance. On vous attend déjà à la prochaine étape ! Amitiés à tous les deux. Simone et Daniel
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A
Bravo les Pélerins!!!!!!!<br /> <br /> gros bisous de nous deux.....bonne continuations....à demain....gigi et raymond
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J
Dimanche soir, 143 km dans les pattes ! Bravo.<br /> Je vous suit, et tiens le compte à jour. Ce n'est pas le TGV, mais qui veut voyager loin ménage sa monture dit le proverbe. Bonne route.
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J
Heureusement que la pluie n'arrête pas le pèlerin !<br /> Bon courage pour la suite du voyage que je vous souhaite plus sec.
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